« Pourquoi appelle-t-on cruauté le fait de frapper un animal, agression le fait de frapper un adulte et éducation le fait de frapper un enfant ? »
Anonyme
La violence éducative et notamment les claques et les fessées sont nocives
- Blessures et atteintes physiques : perforation des tympans, lésions des yeux, blessures du cuir chevelu, hématomes.
- Lésions irréversibles du cerveau (bébé secoué, troubles du langage ou des apprentissages, troubles visuels, paralysie, décès)
- Troubles du comportement (reproduction de la violence, perte d’empathie, dépression, tentative de suicide, perte de la confiance, dévalorisation de l’enfant, baisse de la curiosité, blocage des apprentissage, blocage des mécanismes de protection d’où augmentation des prises de risques et accidents, difficultés de gestion du stress…)
Qu’est ce qui peut pousser les parents à frapper leur enfant :
- héritage culturel
- reproduction de ce qui a été vécu dans l’enfance
- conseils de l’entourage
- aucune préparation ou formation avant de devenir parent
- discours culpabilisateurs de certains livres ou magazines
- méconnaissance de ce qu’est un petit enfant et de son fonctionnement
- isolement, manque de soutien
- problèmes de communication, de compréhension
Nous avons à peu près tous appris à ne pas frapper des adultes que nous n’aimons pas même quand nous sommes en colère contre eux. Si nous avons réussi à apprendre cela, pourquoi n’arriverions-nous pas à ne pas frapper nos enfants que nous aimons.
Quelles solutions pour une éducation non-violente :
- établir les règles et les limites qui nous semblent fondamentales
- s’informer sur les étapes de développement de l’enfant, gestion des émotions.
- écoute active, communication de qualité (message « je »)
- réfléchir à son propre vécu d’enfant (travail sur soi)
- montrer l’exemple (politesse, écoute, non-violence)
- coopération
- chercher de l’aide à l’extérieur
- respecter l’enfant parce qu’il est une personne fragile et sans expérience
- respecter son rythme et lui faire confiance
- essayer de se mettre à la place de l’enfant (physiquement et émotionnellement)
- tenter de gérer les conflits autrement que dans un rapport de force et/ou de pouvoir (humour, jeux, marge de choix, négociation sans perdant et sans coupable, réparation, tendresse et amour)
- imaginer la réaction que nous aurions avec un adulte (au lieu d’un enfant)
- être attentif aux besoins de son enfant
- exprimer ses propres besoins
- ne pas oublier que nos enfants sont ce que nous avons de plus précieux !
En aucun cas, la fessée n’affirme l’autorité. C’est au contraire lorsque le parent est paniqué par sa perte d’autorité qu’il en vient aux coups. Il vaut beaucoup mieux à ce moment reconnaître sa difficulté : « je ne sais plus quoi faire, nous ne pouvons pas en rester là, nous allons en reparler un peu plus tard parce qu’il faut que nous trouvions une solution ».
La société d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier. Les recettes éducatives d’hier ne sont plus adaptées. Dans la société actuelle et plus encore dans celle de demain, la route du succès passe par la confiance en soi, l’autonomie et l’aisance relationnelle.
Au cœur des émotions de l’enfant par Isabelle Filliozat
« La vitesse du parent conscient, c’est la patience ! »
Anonyme
A St Nazaire, il existe « l’Hirondelle »: 02 40 22 26 61
A Couëron, c’est le Café des parents au centre socioculturel Pierre Legendre qui vous ouvre ses portes lors d’échanges animés par un psychologue : 02.40.86.13.42
Un certain nombre de lecture peuvent vous aider. Certains de ces ouvrages sont en prêt pour les adhérents de l’association. Et une large sélection de livres sont également en vente auprès de l’association.
L’association ayant participé à deux émissions de France Bleue Loire Océan sur la question de l’éducation non-violente, nous tenons à disposition de nos adhérents les CD de l’enregistrement de l’émission pour ceux qui désirent les écouter ou les réécouter!